Anxiété et dénigrement de soi | Processus de victoire

L’autonomie affective stipule que nous sommes responsables de tous nos besoins tout au long de notre vie. Nos besoins de sécurité, d’encouragement, de réalisme, de compréhension, d’accueil, d’action etc… Donc, un besoin qui reste sans solution devient un problème qui occasionne de la détresse affective. En dessous du problème, on a peur, on est comme un enfant qui ne voit pas de solution. Alors que l’autotomie affective affirme qu’il n’existe pas de problème sans solution. C’est infantile de rester passif dans la dépendance affective et de continuer de croire que dramatiser, paniquer, s’enrager, se rendre triste, se décourager, se juger etc. aient le pouvoir de me rendre heureuse et heureux ou m’aider à trouver des solutions. Je sors de la passivité de la pensée binaire, blanc ou noir, verre à moitié vide, y a pas de solution, pour apprendre à me reconnaitre responsable en tout temps de tous mes besoins d’amour et de respect de moi!

Un problème sans solution, ça n’existe pas.

L’anxiété ou le mauvais usage de notre imaginaire…

L’être humain ne se rend pas compte qu’à l’heure actuelle un des troubles les plus fréquents est l’anxiété. Peur de pas être assez bon, belle, à l’heure, peur de manquer de quelque chose, manquer mon bus, mon examen, peur du dentiste, du regard de l’autre, peur de pas être assez beau, bien habillé, vite, peur d’être seul, peur du noir, de la mort, des araignées, des hopitaux, de la maladie etc…

Ironiquement, le pattern de l’anxiété est un des plus facile à travailler si, et je dis bien si on s’engage à pratiquer à faire un stop à notre imaginaire chaque fois qu’on part dans des scénarios. Notre imaginaire est fait pour créer le moment présent, pas pour regretter le passé ou anticiper des scénarios catastrophes dans l’avenir.

Exemple de victoire

Déclencheur: J’ai fait une erreur au travail et ça a mal tourné, ce que j’ai fait a pas du tout marché. Je me sens mal et je tombe dans des scénarios pour tenter de me rassurer mais ça ne marche pas. J’imagine le pire, j’ai peur de la réaction de mon patron, peut-être je vais perdre mon boulot, je me sens mal, je suis anxieuse. Je me sens inadéquate, pas à la hauteur.

 

Étape no. 1 ventilation : « je me sens inadéquate, pas à la hauteur, j’ai peur que mon patron soit faché et son silence me fait faire des scénarios dans mon imaginaire qui disent que si il réponds pas c’est parce qu’il va me mettre dehors».

 

Étape no. 2 théorie, logique sur l’anticipation: J’ai un 0-5ans de dépendance affective qui me fait souffrir. J’ai appris à mal utiliser mon imaginaire, je suis dans l’anticipation et ça détruit mon bien être ici maintenant car ça crée de l’anxiété. Je veux plus me servir de mon imaginaire pour me nuire. Je me pratique donc à m’auto parenter, moi l’adulte, qu’est-ce que je vais dire à mon enfant intérieur qui se juge, qui panique?

J’imagine le pire, qui est que mon patron va me mettre dehors et ça nourrit mon anxiété. Donc pour me rassurer dans mon besoin de sécurité je me réponds :

« Par amour pour moi, si il me mettait dehors, qu’est-ce que je vais faire? Est-ce que je peux me faire confiance? Est-ce que je vais aller appliquer ailleurs si je perds ma job? Est-ce que j’ai confiance en moi, confiance que je suis capable de me trouver une autre job? Oui. Je vais m’occuper de moi. Avec toutes les capacités que j’ai, je sais qu’au pire je vais me retrouver du travail donc je m’encourage à détruire ma panique sachant qu’il n’existe pas de problème sans solution. »

Dénigrement. Qu’est-ce que je réponds à ma petite fille qui se dit : « t’as fait une erreur, t’es inadéquate, franchement t’es pas à la hauteur, c’est bien idiot ce que t’as fait. »

« Et bien ma belle chérie, moi la grande je te dis que tu as fait le meilleur que t’as pu. Ma chérie d’amour, c’est pas une façon de te parler que de te taper dessus, c’est pas de l’amour. Moi je veux que tu apprennes à te respecter en tout temps. L’erreur fait partie de la vie. On apprend par essais et erreurs. L’erreur c’est une expérience!  C’est pas une option cette violence que t’as apprise à te faire subir à chaque fois que t’es pas à la hauteur de tes attentes. Ça pas d’allure de continuer de parler comme ça, c’est pas une façon aimante de te percevoir, moi je veux arrêter de souffrir, de me sentir mal. »

Étape no. 3 reprogrammation ou non : Est-ce que mon sentiment de départ est modifié? Est-ce que je me sens rassurée, que ma peur est partie, que je me sens mieux, que ça passe de la tête au cœur? Oui, je réalise que me manquer d’amour est souffrant et que c’est fou combien je suis, inconsciemment, mon propre bourreau. Je vais donc refaire ce processus de victoire chaque fois que je serai déclenchée pour enfin apprendre à m’aimer et me comprendre en tout temps!

 

Importance de l’étape 3 : si je n’arrive pas à changer mon sentiment, la reprogrammation de mon cerveau et de mes mauvaises habitudes de penser ne peut pas se faire. S’il manque une des 3 étapes de la victoire, l’auto-guérison ne peut pas se faire. Donc dans les débuts, on peut avoir l’impression que ça ne marche pas le processus de victoire, qu’on a beau se parler mais que ça ne nous fait pas vraiment de bien.  C’est tout à fait normal. J’ai appris à croire à ma colonne de gauche depuis toujours! Et là je dois apprendre à arrêter de croire à des habitudes mentales qui étaient inconscientes jusqu’à ce jour et que donc je ne pouvais travailler. Et ces habitudes irrationnelles, j’y crois comme si c’était la vérité!

C’est terrible, mais il faut réaliser que ma carence affective (mal être, manque d’amour de soi) ne vient pas des autres mais de mon discours mental. C’est une excellente nouvelle! Car si ma carence affective vient de mon discours mental, mon bonheur vient aussi du même endroit. Donc le bonheur est autonome, il ne dépend pas de l’extérieur mais il vient de mes perceptions, de mes croyances. Le bonheur est donc entre mes deux oreilles.

Dépendance affective : Le bonheur ne vient pas du faire, avoir, paraitre comme on me l’a enseigné depuis mon enfance. Non, mon bonheur ne dépends pas de ma job, d’une voiture neuve, de l’humeur de tout un chacun, de mes enfants, de mon conjoint, de la météo, du traffic, des nouvelles etc… Mon bonheur dépend de mes perceptions de moi, des autres, de la vie. Alors je prends conscience de mes habitudes de penser et je reprogramme toutes croyances qui sabotent mon bonheur ici maintenant.

Pour des cours en ligne, de l’accompagnement en autonomie affective écrivez à vivrelebohneur@videotron.ca ou rendez-vous sur le site de l’École d’Autonomie Affective.

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