L’autonomie affective c’est comme une relation parent enfant. Nos croyances achetées dans l’enfance sont parfois nuisibles et immatures. Il nous faut donc devenir conscients de notre nourriture mentale pour nous auto parenter et mettre de la logique dans nos perceptions. Passer de la dépendance affective, à l’autonomie affective, de la souffrance à l’amour de soi. Je suis donc le maitre et l’élève. Donc moi l’adulte, je vais parler à l’enfant en moi pour le rassurer, le comprendre, l’aider et l’amener vers sa maturité et ainsi créer son bonheur véritable. C’est ce qu’on appele le processus de victoire qui permet la reprogrammation de notre cerveau au plan affectif.
Processus de victoire à faire,
chaque fois que je me sens autrement que bien!
- Ventilation : Quand je me sens mal, que je suis déclenché par un déclencheur qui peut être moi-même ou autrui ou une chose, que je me sens découragé, agressé, impatient, déçu, tanné, vexé etc, je prends conscience de ce que je pense et je ventile. Je « garoche » par écrit idéalement au début de la pratique, tout ce qui me passe par la tête, sans censure, pour sortirde ma tête ce que je pense et qui me nuit. Ce ne sera pas beau, et c’est parfait, on veut avoir accès à nos habitudes de penser qui nous nuisent et sabotent notre bonheur ici maintenant. En autonomie affective, on apprends que les émotions sont des signaux d’alarme qui viennent de notre pensée. Les émotions sont innées et transitoires. J’aurai des émotions toute ma vie mais elles seront gérées de plus en plus intelligemment. Il suffit donc de devenir conscient et d’apprendre à s’écouter penser de plus en plus pour débusquer toutes croyances qui va à l’encontre de notre bien être et du respect de soi.
- Théorie et logique : Qu’est-ce que la logique de l’amour de moi va répondre aux croyances identifiées dans la ventilation. Pour me reprogrammer au bonheur et vivre des sentiments de joie, de paix, d’amour, je prends les croyances identifiées dans la ventilation et je les remplace par une façon de penser aidante, aimante, encourageante et réaliste. C’est une question de temps, je vais pratiquer à m’écouter penser, remplacer mes croyances nuisibles par des pensées aimantes, compréhensives, réalistes etc., et je vais avoir de plus en plus d’émotions agréables et des sentiments d’amour de moi, de bien-être.
- Ressentir les nouvelles croyances : Est-ce que ce que je viens de me dire à l’étape deux a modifié mon sentiment de départ ou non? Est-ce une victoire ou une non victoire. J’étais triste, choqué, déçu etc., est-ce que ce que je viens de dire me fait du bien? Si je réponds non, c’est soit parce que je n’ai pas assez de théorie pour me répondre ou alors que je n’ai pas ventilé tout ce qui me dérangeait au départ. C’est donc une question de temps et de pratiqu
Un peu de théorie du fonctionnement affectif humain
La pensée crée soit des idées aidantes, réalistes, soit des idées nuisibles. Ces croyances ont été achetées dans notre enfance, de notre époque, de notre culture. Nos émotions et nos sentiments sont la preuve de notre nourriture mentale répétée inconsciemment jusqu’à aujourd’hui. Je le répète, la pensée crée. Bien involontairement, nous avons appris la dépendance affective et nous cherchons notre bonheur à l’extérieur de nous, là où il n’est pas! Nous dépendons à notre insu du faire, de l’avoir et du paraitre. Nous croyons que nous serons heureux si nous avons la job idéale, quand on aura telle chose, telle apparence, une maison, une blonde, un chum, quand l’autre fait ce que je veux etc.
L’amour de soi ne dépends de rien à l’extérieur de nous. L’amour est une décision. L’amour de soi est autonome car il se passe dans ma tête. C’est par ma faculté de raisonner que je prends la décision ou pas de m’aimer. Je m’aime ou je me nuis. Je veux être bienveillant et respectueux envers moi-même, peu importe ce qui m’arrive. Je suis tanné de souffrir!
Il suffit donc de devenir conscient et d’apprendre à s’écouter penser de plus en plus pour débusquer toutes croyances qui va à l’encontre de notre bien-être et du respect de soi.
Notre souffrance vient du fait qu’inconsciemment, on pense pendant des années de façon auto destructrice. Si par exemple je crois que je suis nul, pas bon, pas important, je vais ressentir des sentiments de dévalorisation, d’échec, de tristesse, de rejet etc. J’en suis venu à croire que je n’ai pas de valeur alors que c’est faux. Notre valeur est intrinsèque à notre vie, le petit bébé naissant a de la valeur parce qu’il existe. Quand nos enfants naissent, ils n’ont pas de prix Nobel, de maison, une belle apparence et pourtant on les aime sans condition. Alors que rendu adulte, on se tape sur la tête pour tout et rien, même pour des choses sur lesquelles on a aucun contrôle! Ex. on chiale contre la pluie, la neige, le trafic, on se mets à l’envers comme si ça changeait les choses et on en souffre…
Besoin d’aide? Écrivez à vivrelebonheur@videotron.ca ou visitez le site de l’ÉCOLE D’AUTONOMIE AFFECTIVE pour des cours.
Comment gérer ses émotions et s’aimer soi-même – Formation en autonomie affective
Apprendre à devenir heureux et heureuse par la pratique du processus d’autonomie affective de Ginette Carrier T.S. Première École d’Autonomie affective à Montréal et Québec. Sortir de la dépendance affective, trouver le bonheur, guérir la carence affective. Formation...
L’orgueil ne se soucie pas de notre bien-être!
L'orgueil se préoccupe du "paraître" alors que l'intelligence affective se soucie de notre bien-être... L'orgueil est un pattern de la colonne de gauche du tableau des habitudes mentales développé par Ginette Carrier T.S. L'orgueil, ce n'est pas de l'amour de soi. En...
Fonctionnement affectif humain – Le tableau des habitudes mentales
L'autonomie affective par l'approche Ginette Carrier T.S. donne accès à des outils concrets pour devenir heureux et heureuse. Devenir heureux passe par le développement de nouvelles connaissances de soi et de notre fonctionnement affectif. Mme Carrier a donc compilé...