Le rôle des émotions
Le corps humain est doté d’un magnifique système de guidance : les émotions. On vient au monde avec notre corps émotionnel. Les émotions sont des signaux d’alarme pour nous dire si, ce que nous sommes en train de penser nous aide ou nous nuit. La colère, l’impatience, le chialage, la déception, le jugement de soi et des autres sont des manifestations de nos perceptions, de nos croyances.
Par exemple, si je m’attends que tous les conducteurs soient bons et respectueux, je vais me mettre à l’envers quand on va me couper la route et je vais croire que c’est l’autre qui est responsable de mon désagrément. Par ignorance du rôle de mes émotions, je vais me manquer de respect et accuser le déclencheur de mon impatience, de ma colère ou frustration. Je deviens donc mon propre bourreau. Mon inconfort me parle de ma croyance que les autres devraient tous être nés de bons conducteurs.
Dépendance affective
Qui dit autonomie affective, dit aussi dépendance affective. On vit dans une société plutôt matérialiste, où l’on se croit libre, parce qu’on peut avoir ce que l’on veut et qu’on peut faire beaucoup de choses qui nous plaisent ex. loisirs, sports de tous genres, voyages, études, professions. Ce bonheur est toutefois éphémère et conditionnel. Si je perds mon travail, ma santé, mon habileté de faire un sport, mes voyages etc., je perds mon bonheur.
Je suis heureux et heureuse si l’extérieur répond à mes attentes et/ou mes envies, sinon, je me mets à l’envers et je subis ma vie au lieu de me comprendre. C’est ce qu’on appelle de la dépendance affective. C’est en vérité mettre son bonheur dans les mains de ce ‘quelque chose’ ou de quelqu’un qui est à l’extérieur de soi. On attend après les autres, les choses de la vie sur lesquelles nous avons en réalité peu ou pas de contrôle.
Je serai heureux quand j’aurai… si je fais…
La dépendance affective, c’est attendre après le faire, l’avoir et le paraître pour finalement s’aimer et se sentir bien. C’est un esclavage qui, au fil des ans, nous rend de plus en plus fatigués, déçus, anxieux, stressés, dépressifs etc…
Pensez-y bien : si une grosse job, une maison, beaucoup de possessions matérielles ou être millionnaire ou une star mondiale, ou encore mieux, faire tout ce qu’on aime, avaient le pouvoir de nous rendre heureux et heureuses, nous devrions l’être! Non?
Je veux m’aimer sans condition
Dans mon enfance, je n’ai pas appris à m’occuper de mes besoins, j’ai appris qu’il fallait se prouver par le faire, l’avoir et le paraitre. Autrement dit, on croit dans notre société que la valeur d’un être vient de ce qu’il fait, ce qu’il possède ou encore de son physique. Donc on s’aime si l’extérieur de nous-mêmes est conforme à nos attentes (ex. job parfaite, conjoint qui m’écoute, faire ce que je veux quand je veux, amis toujours respectueux etc) au lieu de réaliser que l’amour de soi, ne vient pas des objets, des autres… Sinon, compte tenu que nous possédons beaucoup, faisons beaucoup, nous devrions déjà nager dans le bonheur non?
Cette absence d’amour inconditionnel dans notre enfance, nous a fait opter des mécanismes de survie destinés à plaire à l’autre, pour être reconnu, pour ne pas décevoir ou choquer l’autre. Nous sommes restés dépendant du regard extérieur qu’on se porte via le faire, l’avoir, le paraitre qui nous garde en superficie de notre être qui crie heureusement de plus en plus fort : aime-moi, je veux être heureux, heureuse!
Pour des infos sur l’accompagnement et la relation d’aide, communiquez avec Renée Marc-Aurèle à vivrelebonheur@videotron.ca
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